95-02-11 Le Bataclan
Paris, France
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full tracklist from audience source. The FM broadcast was only part of the show. Excerpt of french review from article 'Get Your Soul Out' by Philippe Perret from the 18th issue (mars/april 1995) of the French music magazine L'INDIC (Philippe travelled in the tour bus with Jeff and crew for four of the february concerts 1995 in France): Samedi 11 février - Paris Samedi 11 février. Jeff est de retour dans la capitale françcaise, ville qu'il affectionne tout particulièrement étant un grand fan d'Edith Piaf. Vers 18 heures, après le sacro-saint rituel de la balance, il restera près d'une heure avec Michael Tighe à perfectionner les arrangements de So real. Preuve qu'il n'est pas lassé par ses chansons et qu'il cherche constamment à les améliorer. Le soir venu, on sent qu'il y a une pression particulière à Paris : France-Inter enregistre le concert, une équipe de M6 s'est déplacée pour effectuer un reportage et on remarque la présence de nombreux journalistes, photographes et autres "personnalités". Le Bataclan est évidemment plein. Le public parisien accueille Jeff Buckley dans une grande clameur. Les photographes se ruent sur leurs appareils ("Seulement pendant les trois premiers morceaux et surtout, pas de flash !"). "Qui était là, la dernière fois ?" demande-t-il avec un grand sourire. Après 1 h 30 d'une performance intense, Il offre un long rappel en solo avec une splendide version de The way young lovers do, un medley d'airs de Piaf et un long et solennel Hallelujah qui s'élève dans un silence de cathédrale. On sort de là ébranlé. Plus fort, plus vulnérable. A la fois seul et comme faisant partie d'une communion de pensée. En tout cas, ce qu'apporte Jeff Buckley et sa musique, c'est de ressentir plus intensément. Nul ne sait comment il va évoluer mais le souvenir de ces concerts et la magie de Grace resteront. Il sera de retour en France début juillet, à l'Olympia, au festival de Fourvière à Lyon et aux Eurockéennes de Belfort. Quant au prochain album, il faudra patienter jusqu'au printemps 96. Entre temps, Buckley devra éviter de se faire happer par la spirale du succès et résister aux démons qui ont emporté son père et tant d'autres. La meilleure chose que l'on puisse lui dire ? "Make another good album, man !".